Un ami vous a recommandé VeraCash ? Ou vous nous avez trouvé sur Google ? Si vous êtes sur le point d’ouvrir un compte VeraCash parce que vous trouvez le service original et unique, foncez !
VeraCash étant désormais accessible dans tous les pays de l’Espace Économique Européen (EEE), nous souhaitons apporter quelques précisions sur les différentes étapes pour l’ouverture d’un compte. Pour nos membres actuels, c’est l’occasion de vous expliquer pourquoi nous vous demandons souvent des informations ?.
Avant de valider toute inscription, nous avons besoin de vous faire confiance autant que vous nous faites confiance : c’est là que le « KYC » (« Know Your Customer » qui signifie en français “Connais Ton Client”) ou “KYB” (“Know Your Business” pour une entreprise) intervient. Si vous êtes déjà client, vous êtes automatiquement passé par cette procédure KYC.
Qu’est ce que le KYC ?
VeraCash est agent officiel d’une institution financière « Prepaid Financial Services » (« PFS »), qui nous permet d’émettre une carte de paiement Mastercard. En tant que tel, nous devons vérifier que vous êtes bien la personne que vous prétendez être. Bien sûr, nous n’insinuons pas que vous avez des raisons de cacher votre identité mais certaines personnes ont des prétextes pour le faire. On y reviendra plus tard…
VeraCash demande donc une copie d’une pièce d’identité lisible, un justificatif de domicile et un RIB : c’est la partie immergée de l’iceberg. Sans rentrer dans les détails, des algorithmes vérifient chaque document pour déterminer qu’il n’a pas été volé ou falsifié et appliquent quelques règles anti-fraude. Et on peut vous dire que l’on voit passer des faux documents chaque semaine.
Qui est concerné par le KYC ?
A l’origine, seules les banques et les assurances étaient concernées par ces régulations mais le secteur financier ne cesse d’évoluer. Les directives européennes sur les services de paiement DSP1 et DSP2, dont nous avons parlé dans un précédent article, permettent à des acteurs d’un nouveau genre, les fintech, de moderniser les services de paiement. Aujourd’hui, les fintech (VeraCash en est une) et beaucoup d’autres activités (1), sont considérées comme des acteurs financiers à part entière, et sont donc concernées par toutes les évolutions de la régulation financière dont LCB-FT, comprenez ici lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.
Pourquoi le KYC est-il nécessaire ?
Simplement parce que c’est une obligation légale. À ce jour, c’est la directive (UE) 2015/849 qui régule le système financier européen, depuis son entrée en application en juin 2017.
La FCA (Financial Conduct Authority), qui régule les activités financières en Grande-Bretagne, et l’ACPR en France, veillent à ce que ces directives soient appliquées par tous les acteurs financiers.
Récemment, l’ACPR a demandé à notre partenaire monétique PFS de se mettre en conformité vis-à-vis de certaines évolutions de la législation LCB-FT. Par effet domino, PFS nous a demandé d’ajouter quelques vérifications supplémentaires à notre procédure de KYC.
Par extension, et c’est finalement le plus important, le KYC nous permet de créer un service sûr pour tous nos utilisateurs en excluant les fraudeurs, les blanchisseurs d’argent, les terroristes, etc. En tant que client de notre plateforme, vous êtes aussi protégé de toute usurpation d’identité ou de tentative de détournement de votre compte. C’est aussi dans ce but que nous avons parfois été obligés de durcir certaines conditions au fil du temps, pour améliorer la sécurité des comptes de nos membres et garantir la probité de notre système dans son ensemble.
Si VeraCash permettait le financement d’activités illégales, l’achat d’armes anonyme pour des terroristes et le blanchiment d’argent en toute impunité, l’ensemble de nos clients finiraient par être impactés négativement. Ok… ces cas sont un peu extrêmes mais sont aujourd’hui une réalité du monde financier. À votre avis, pourquoi les hackers exigent des paiements en Bitcoin lorsqu’ils piratent des entreprises avec des ransomwares (2) ? Tout simplement parce que leur anonymat est protégé.
(Attention Spoiler) Histoire vraie d’une banque qui se passe volontairement du KYC !
Netflix propose une série de documentaires appelée “Dirty Money”. L’un des épisodes est consacré à la banque HSBC, devenue l’institution financière préférée des cartels de drogue mexicains il y a quelques années, simplement parce que l’ouverture d’un compte ne nécessitait aucun KYC.
La banque est accusée d’avoir blanchi plusieurs millions de dollars du cartel de Sinaloa (au total 800 millions de dollars) et d’être indirectement responsable de la mort de plus de 10000 mexicains.
La banque s’en sort sans aucune condamnation : seulement 1,9 milliards d’amende négociés avec la justice américaine pour l’abandon des charges… soit l’équivalent de 5 semaines de bénéfices nets.
Quelles sont les procédures de KYC et KYB de VeraCash ?
Dans un monde rêvé, on serait ravi de ne vous demander qu’un email pour créer un compte. Mais voilà, le monde idéal n’existe pas. On vous assure que l’on impose le minimum de procédure pour répondre à la loi d’une part, et garantir un maximum la sécurité de votre compte personnel d’autre part.
Si vous souhaitez créer un compte gratuitement, il faut donc que vous passiez nos procédures de vérification :
Pour un compte Personnel :
- Fournir les 3 documents :
- Une pièce d’identité en cours de validité
- Un justificatif de domicile de moins de 3 mois
- Un RIB
- Compléter votre profil.
Pour un compte Jeune :
Ajouter en plus des documents de base :
- Une preuve de filiation
- Une autorisation signée par le responsable légal
Pour un compte Professionnel (KYB) :
Ajouter en plus des documents de base :
- L’extrait de Kbis
- Les statuts de la société
Certains d’entre vous sont parfois surpris de devoir fournir un justificatif lors du crédit de votre compte VeraCash. Ici, c’est le dispositif anti-blanchiment qui s’applique donc un justificatif de provenance des fonds est nécessaire dans les cas suivants :
- tout crédit de compte par virement supérieur à 20 000 euros,
- tous les crédits pour les comptes dont le solde est supérieur à 20 000 euros.
Est ce que mes informations sont en sécurité ?
Avant même que le RGPD soit mis en place, la sécurité de vos informations était déjà une priorité : nos serveurs sont chiffrés (SSL et TLS 1.2) et audités régulièrement par des professionnels de la Sécurité des Systèmes d’Informations.
Évidemment, vos informations personnelles ne sont revendues à aucun autre organisme commercial et restent la propriété exclusive de la société VeraCash et de son partenaire monétique PFS. Seules les autorités peuvent y accéder en cas de procédure pénale, ce qui est extrêmement rare.
Voilà ! vous savez tout.
À ce stade, on espère que vous êtes rassuré sur le fait que VeraCash fait le nécessaire pour offrir un environnement sécurisé et sain pour tous. Pour la majorité des personnes qui n’ont rien à se reprocher, et on est sûr que vous en faites partie, l’inscription est totalement gratuite et sans abonnement.
Et si vous avez encore des questions, on est à votre disposition par chat, mail, téléphone, Facebook… bref partout où vous nous trouverez ;-).
(1) De nombreuses activités sont aujourd’hui concernées par la LCB-FT telles que Les compagnies et les courtiers en assurance, les institutions de prévoyance, les mutuelles et unions d’assurances, de réassurance et de capitalisation, les experts-comptables et les salariés autorisés à exercer la profession d’expert-comptable, les avocats, les avoués près les cours d’appel, les notaires, les huissiers de justice, etc. (liste complète ici).
(2) Selon l’éditeur de logiciel Kaspersky, “un ransomware est un type de programme malveillant conçu pour pirater les ordinateurs et forcer les victimes à payer une rançon pour que leurs fichiers soient déchiffrés. Les pirates informatiques infectent votre ordinateur en vous demandant de télécharger la pièce jointe malveillante attachée à un e-mail ou de vous rendre sur un site contenant un code, qui chiffre par la suite vos fichiers critiques ou vous refuse l’accès à votre ordinateur.”
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Nicolas Faucon
Spécialiste inbound et digital depuis bientôt 10 ans, Nicolas est Responsable Marketing et communication du groupe AuCOFFRE. Il accompagne la croissance de VeraCash depuis 2016.
Bonjour,
En relation à ma question du 12 septembre 2019, après
avoir réfléchi en fonction de vos réponses, permettez moi
de vous faire de vous faire une subjection !
Supposais que Veracash, sure le compte client, garde un certain montant
en liquide à déterminer en % du compte, ou forfait, qui pourrai être acheminé par courrier postal ou logistique, avec un plafond et dans le temps, pour les dépenses courantes ! Quand aux couts de chaque opération, à charge du client
reste à évaluer la rentabilité du processus, pour chaque partenaire!
Cordialement
JJS
Bonjour,
Je ne suis pas sûr d’avoir tout compris.
Si vous évoquez la possibilité d’avoir une partie de votre compte VeraCash en devise, nous avons effectivement prévu de proposer un wallet en Euros et peut-être dans d’autres devises (nous n’avons pas encore de date à communiquer). Si j’ai répondu à côté, vous pouvez toujours nous envoyer directement un email à [email protected].
Cordialement
Le KYC sous couvert de bonnes intentions politiques, va surtout permettre de ficher numériquement tout le monde (reconnaissance image) pour notre futur 2050 « bienvenue à gattaca » ou « 1984 » avec les drones et les caméras de surveillances en marche (avec des bottes), il n’y a qu’à voir le crédit social en chine ceux qui ont des mauvais points peuvent même se faire bloquer leur compte (nous avons eu chypre) et se retrouver dehors, on y mesure juqu’à la température des gens bien utile certe pour prévenir une maladie mais aussi une humeur, un jour nous ne serons plus libre de rien (déjà de moins en moins chaque jour), dans quel monde voulons-nous vivre et dans quel monde veux-t-on nous obliger à vivre, chaque humain se fait déjà confisquer son droit à l’eau, à la terre voir même à l’air (défendez un droit de propriété face à un écureuil) à la naissance pour le profit d’une minorité d’abrutis inconscients, déjà que ni l’univers ni la nature n’ont besoin d’argent pour se perpétuer, l’argent doit servir non asservir, là sont les questions !
Merci pour votre retour.
Dans l’absolu, nous sommes d’accord avec vous : les réglementations de plus en plus drastiques permettent de tracer les opérations financières qu’elles soient licites ou non. Le modèle chinois est extrême et rappelle effectivement le livre d’Orwell ou plus récemment un épisode de « Black mirror » sur la notation sociale. Espérons ne pas arriver à ce stade d’absurdité en Europe !
Mais il y a aussi d’autres questions à se poser : voulons-nous un système totalement hors de toute réglementation qui permettrait toute sorte de traffics, achats ou ventes illicites, juste pour échapper aux gouvernements ? Et être comme le Bitcoin (cité dans l’article) utilisé par tous les hackers du monde pour exiger des rançons ? Je peux vous dire avec certitude que si le KYC n’était pas en place chez nous, nous serions un acteur de choix pour blanchir l’argent des mafias de toute sortes (l’or serait idéal) : ce ne serait pas tenable tant au niveau éthique que business. D’autre part, lors des attentats en France en 2015, les terroristes ont utilisé des cartes de type prépayées « anonymes » pour acheter des armes sur internet. Résultat : les cartes prépayées ont vu leur plafond de paiement par transaction abaissé.
Votre réflexion est très intéressante dans la mesure où les gouvernements (et les banques ?) poussent dans le sens d’une société sans cash comme c’est déjà le cas dans certains pays… Pour beaucoup, cela posera effectivement un problème de liberté.
Merci pour votre réponse,
Ma pensée est de pouvoir en cas de crise qui limite drastiquement les retraits de liquide et de blocage de compte d’épargne ou autres restrictions drastique aux mouvements d’argent,de pouvoir pour des transactions d’urgences, exemples: de manutention d’ immeubles, de régler des maître d’ état, achat de nourriture pour un cheptel d’ animaux etc…
Cordialement
JJS
Votre réflexion est légitime.
Merci de nous partager votre avis, les retours de nos membres sont très utiles pour nous permettre de prioriser les évolutions du système VRC.
Cordialement
Bonjour,
Avec notre compte Veracash et son IBAN on devrait avoir la possibilité de faire payement ou transférence comme un compte normal bancaire en cas de crise,ce qui n’est pas possible en temps normal excepté interne Veracash!
Cordialement
JJS
Bonjour,
J’entends votre demande et comprends votre frustration par rapport aux virements sortants. Je vous explique pourquoi, à l’heure actuelle, nous procédons de cette manière.
Lorsque vous demandez aujourd’hui un virement de XX EUR vers votre compte bancaire, cela signifie que vous vendez votre or et/ou argent physique alloué de votre compte. Notre équipe a donc 2 opérations à réaliser, 1) la création d’un ordre de virement sur notre propre compte bancaire professionnel et 2) procéder à la vente de vos métaux précieux. Puisque nous ne souhaitons pas avoir de stock, c’est-à-dire que chaque gramme conservé aux PFEG appartient à un membre, nous devons avoir une gestion quotidienne fine (aux heures ouvrées) des entrées et sorties pour ne pas nous mettre en « risque » vis-à-vis de la fluctuation des cours.
Sans vous donner trop de détails, nous prévoyons en 2020 une évolution pour vous permettre de bénéficier de virements sortants instantanés et donc potentiellement de pouvoir les gérer depuis votre compte. Nous vous donnerons plus d’explications le moment venu.
Bien cordialement
Bonjour,
Que ce passerait il en cas de blocage des retrais aux multi-banques d’une forme limitée ou total ?
Les payements avec le carton est-il aussi limité ?
Avoir un montant liquide à la maison d’une valeur à un mois de dépenses courantes me parait de bonne providence ?
Cordialement
JJS
Bonjour,
Votre question est légitime et revient de temps en temps (nous allons l’ajouter à notre FAQ prochainement). Si les retraits en distributeurs de billets (DAB) sont limités temporairement comme on l’a vu dans le passé en Grèce ou à Chypre, la carte de paiement VeraCash sera bien évidemment inutilisable elle aussi : c’est une carte Mastercard classique dite « prépayée ».
Mais à la différence des banques et néobanques notre système repose entièrement sur du physique et nous permet de gérer des opérations sans la carte de paiement : c’est le but du transferts de VeraCash entre particuliers (nous faisons aussi bien que Paypal mais avec de l’or !) -> la monnaie peut continuer de circuler librement entre nos membres. En cas de crise financière généralisée et/ou d’une coupure de l’internet, nous pourrions envisager de créer des pièces et de billets VRC (notre maison mère frappe déjà ses propres pièces), gérer les achats/ventes entre nos membres par téléphone, par sms, bref notre système est conçu pour fonctionner en mode de « secours ».
Et vous avez raison, avoir un peu d’or et d’argent physique à la maison peut s’avérer utile, d’où la complémentarité entre nos plateformes VeraCash et AuCOFFRE.com). Bien sûr, si vous décidez de conserver un peu d’or ou d’argent métal à la maison, soyez très prudent 😉
Bien cordialement
Bonjour,
Votre article est très intéressant mais je me demande s’il n’y a pas une petite erreur dans le passage relatif aux documents supplémentaires exigés pour l’ouverture d’un compte jeune. En effet, vous écrivez, je vous cite :
Pour un compte Jeune :
Ajouter en plus des documents de base :
Une preuve d’affiliation
Une autorisation signée par le responsable légal
En fait de « preuve d’affiliation », ne s’agirait-il pas plutôt de preuve de filiation ?
Mais ceci n’enlève rien à la qualité du fond de l’article que j’ai parcouru avec plaisir !
Bonjour,
Merci pour votre retour très positif !
Effectivement, nous envisagions de partager ces informations depuis quelques mois car elles sont importantes pour nos membres.
En ce qui concerne la correction que vous proposez, il semble que vous ayez raison : « affiliation » concerne l’adhésion à un groupe alors que la « filiation » concerne la parenté (le sens que nous recherchons ici). Je corrige donc l’article en ce sens.
Bien cordialement